lundi 21 novembre 2011

jour de vie sociale

J'essaie de m'adapter au fait nouveau : ce blog n'est plus anonyme. Je lis les blogs des autres. Je regarde ma fenêtre de Facebook ouverte au premier onglet. J'essaie de faire les paralèles et je suis confuse.

Je cherche ce qui me rend confuse et je ne trouve pas. Probablement que ça me criss en pleine face l'écart entre mon monde intérieur et mon monde extérieur. Peut-être que je réalise à quel point je charcute le fond de mes pensées avant de parler, à quel point ,j'extirpe toute émotion ou tout sentiment de ce que j'ai à dire avant de parler à ceux qui sont proche de moi.

Je suis fatiguée, tannée, brulée, je comprends pas trop le sens actuel de ma vie et j'essaie de pas le chercher parce que je sens que je perdrais la raison. J'ai donc pas ouvert Facebook pis pas appelé grand monde depuis au moins 3 semaines.

C'est rare c'est temps-cis, mais je suis toute seule ce soir. Étape 1:  M'asseoir sur le divan et ne rien faire.  Étape 2: Essayer de poster quelque chose parce que j'ai toujours peur de finir par arrêter d'écrire. Étape 3: Ouvrir Facebook.

Ça y est. Je me sens atrocement mal. Fidèle à moi-même, j'ai pas pris le temps de me préoccuper de mes amis ces derniers temps. Ni de mes parents, nide ma fille, ni de ma job, ni de moi-même j'pense. J'étouffe la voix dans ma tête qui s'évertue à répéter que ça sent la dépression ou le burnout. J'ai pas l'temps ni la motivation pour ça.

Je me sens coupable. Coupable de quoi. De pas prendre le temps? D'être absente? Est-ce que j'aurais peur de perdre mes amis si je ne m'en occupe pas? Peut-être que finalement je me sens juste stupide de pas accorder de l'importance aux bonnes affaires.

Me sentir coupable de pas avoir envie de parler? De pas me comprendre moi-même? D'avoir peur de comment ça va finir? D'avoir une chienne atroce que ça se replace pas comme j'me répète chaque fois que je suis inquiète pis que j'me sens comme si j'avais les pieds dans le vide?

De toute façon parler pour dire quoi? Quand même beau je capoterais ça à n'importe qui, ça va pas m'avancer à rien. La compassion m'écoeure. La compréhension est tellement rare. Anyway c'est un autre débat ça.

Pis de toute façon quand même beau j'essaierais de me vider le coeur à quelqu'un, je contrôle tellement ce que je ressens que ça sort comme un fait divers.C'est ben sur que mon interlocuteur pense que c'est pas grave pis qui a rien là.  À moins d'être saoûle. Pis la ça débarque pis je crache en pleine face. Mais t'es saoûle c'est normal que tu dises n'importe quoi. Heureusement peut-être.  De même, j'ai pas besoin de répondre à la question comment ça va pour de vrai.

Pour en revenir à mes moutons, je me suis logguée en tremblant presque et j'ai pris 5 minutes pour évaluer les dégâts de pas avoir parlé à personne depuis 3 semaines pis d'avoir presque ignoré tout le monde. Pas de blast de marde, ça serait venu dans 2 semaines. J'avais encore du temps.

1# Souhaiter bonne fête à une couple de personnes pour avoir l'air fine

2# Commenter des niaiseries pour avoir l'air d'exister

3# Choisir minutieusement ce que je vais dire à mes plus vieux chums parce que j'sais que j'vais inévitablement me claquer des remarques désagréables.

Et la ça start. à ma plus grande surprise ça arrête pas, je suis dans le jus, j'arrive pas à fournir à la demande.

Bref, ma vie sociale est pas morte en mon absence. Je viens d'ouvrir MSN, l'autre partie de ma vie sociale, ou plutôt familiale me rapelle que j'ai une vie.

J'ai surtout une vie à sauver... Celle de ma fille qui est dans un état dangereusement dangereux. Je vais aller m'occuper de mes priorités alors. ;)

À tous ceux à qui je n'ai pas eu le temps de répondre aux courriels, ça viendra!! ;)

Nul si découvert

Je suis encore crampée d'avoir relu mes informations de profil. Y'a des jours où j'ai de l'imagination!!! :)  (Je pense qu'elle sont pas accessibles grand public donc ça ben l'air que je vais continuer à les rire tu seule!!)

Pour faire changement, ça fais des mois que j'ai rien écris. Pas le temps? Pas d'inspiration? Surtout pas le temps je crois, ou bien juste trop lâche. Peut-être trop perturbée aussi...

Tout ça pour dire que j'ai fini par perdre mon anonymat. Demasquée. Exit l'absence de censure? Je trouvais ça bizarre parce que j'avais l'impression que ça ne me dérangeait pas avant de commencer à écrire. Finalement, ça me dérange un peu et je pense ben que ça me déranger beaucoup dans pas très longtemps.

J'ai beau essayer mais j'écris et j'entends toutes les censures ou les ajustements que mon cerveau fais en sourdine.

J'aimais beaucoup de ce blog la possibilité de me relire et de savoir que c'était la vérité intégrale (du moins la mienne) sans modifications. Mais là, même si j'essaie de me conter une menterie, je me crois pas. Ça va pas ben. Je sais qui y a accès et mon pauvre cerveau essaie de s'adapter à ce fait nouveau, chu pu tu seule dans mon ti-monde.

De savoir que desdits protagonistes de l'histoire peuvent la lire ça fais dont ben changer de style d'écriture!!! Bon pas de style, mais d'angle de traitement de l'information.

J'voudrais vraiment essayer de passer par dessus ça et continuer à écrire comme avant mais j'ai comme un blocage mental plus fort que moi et qui essaie de chercher la vérité ailleurs entre la mienne et celle des autres.

Là j'me dis: j'ai tu le courage d'écrire pis de publier pareil? Si après coup les protagonistes visés ont pas explosé pourquoi le feraient-ils dans le futur. La sourdine me rappelle que mes processus cognitifs eux, savent que je suis exposée donc ils modifient la réalité en conséquence.


C'est embêtant. Soit je rend le blog privé, soit je le déménage. Enfin bref, tout ça pour dire que si je pense à ça actuellement c'est que ça doit me déranger sur un pas pire temps. C'est fou à quel point c'est insécurisant de savoir qu'un proche à accès à ton monde intérieur alors qu'on se contrefout que tous les étrangers du monde puissent en faire ce qu'il veulent!!!

Voyons j'ai l'impression de virer en rond. En plus j'ai de la morve jusque dans le derrière de la tête. 

C'est même pas de ça que je voulais parler en plus!!! :(

mercredi 3 août 2011

Intrus

Rien à faire. Je ne dors pas. J'engloutirais volontiers un pack de gravols, mais je doute que mon absence de mal de coeur ne le justifie.

Je viens tout juste d'aller m'étendre à côté d'Intrus, que j'ai délicatement enjoint de se déplacer dans le lit pour éliminer sa présence de mon champ de vision et par le fait même mettre un terme à l'incessante et horrible constatation : il y a quelqu'un sur mon divan.

Je déteste les gars à moitié endormis qui marmonnent. Malgré ça, pendant quelques instants j'ai eu une très franche envie d'enlever le reste de mes vêtements et de me blottir dans ses bras.

Mais comme le dit le diction : il n'est rien de pire que d'être seul à deux, donc je vais aller ne pas m'endormir toute seule ailleurs.

(pour référence, je n'ai pas répondu à son chum de gars qui m'offrait un plan cul visiblement très prometteur, finalement)

Demain, je vais encore lui dire que je ne veux plus le voir sauf si ça adonne. Et ça peut adonner souvent puisque la majorité de nos amis sont des amis communs. Je lui sert la réplique à chaque 2 semaines depuis un peu plus de 8 mois. Étonnant qu'il soit encore dans mon lit à attendre que je me décide à "sortir avec", voir me marier avec dans moins de temps qu'il n'en faut pour organiser un mariage, et sûrement pour finir par me péter une coche pour fonder une famille.


Pour essayer de faire court, Intrus est un des meilleurs amis du père de ma fille. L'an dernier, le père de ma fille est venu habiter ici (oh âme charitable que je suis, il était dans la merde et ça m'arrangait bien, à ce moment-là, de partager une couple de mois de vie commune avec)

Le père de ma fille n'a rien d'un père, pas grand chose même d'un homme, pas grand chose dans la cervelle souvent, mais c'est un véritable antidépresseur vivant. La vie avec lui, c'est du théâtre, de l'impro, et un festival juste pour rire permanent. Dans la mesure où on attends rien de plus de sa part.

[définition de rien de plus: incapable de sortir les vidanges, de réparer quoi que ce soit, de payer ses comptes, de contenir sa frustration quand il boit, de garder une blonde, ou une job, de faire des affaires plates ou juste nécessaires, de payer une pension alimentaire, de s'impliquer dans l'éducation de sa fille, de rembourser l'argent qu'on lui prête, et/ou toute autre chose connexe.]

Après 14 ans, ça fais longtemps que je n'attends plus rien. Mieux encore, au lieu de ruminer ma frustration, je prend ce que la vie a à offrir : des bons moments, beaucoup de rires et de plaisir, un ami avec pas de condition, nos amis communs et surtout, une image positive de l'amour pour ma fille, elle est né d'un amour inconditionnel qui pourrait difficilement être plus vrai. Suffit simplement de ravaler ma frustration pour tout le reste :)  J'ai pas de temps à perdre à être frustrée ni d'énergie à dépenser pour en vouloir à quelqu'un et me sentir victime de la vie!

Donc Intrus est arrivé dans ma vie par un hasard certain et par la force des choses. À une époque où la vie était un perpétuel party au moins 4 jours sur 7. À un moment où il y avait des tonnes de projets de groupe trippants dans l'air.

La première fois qu'il a passé la porte pour se joindre à notre party arrosée, j'ai sorti mon fuckflair de fille et fait une analyse sommaire, ouain, y'é pas pire, mais bon.

Les éternels  partys arrosés se finissaient toujours à cette époque en séances de déguisement, d'impro, de lipsync, de danse, et alouette. Proximité physique oblige, j'ai rapidement constaté que la chaleur qui se dégagait de ses mains quand il les posait sur moi ne me laissaient pas de marbre.

Mais il est plus jeune que moi. À tout sauf un cursus académique ou professionnel qui pourrait, même au pays des merveilles se rapprocher un tant soit peu du mien. Dans le contexte de l'époque, tout n'était que niaisage et déconnage au point où t'as envie d'y calisser le micro-onde en pleine gueule en disant ça va faire les jokes plates, as-tu fini de radoter?

Il faut comprendre que les brosses étaient continuelles à cette époque, donc pendant des mois on se réveillait et on passait le lendemain de veille assis à la table, lui, moi, le père de ma fille et les enfants (parce qu'en plus de l'héberger lui, on avait son autre fils une semaine sur deux !!!!!) en essayant de se remettre à grand coup de café bailey's pour être en forme le soir.

Mais à côtoyer quelqu'un si souvent, surtout lorsque beaucoup d'alcool, on fini par se rendre à l'évidence qu'une attirance difficilement explicable et qu'une tension sexuelle existe entre deux personnes.

L'inévitable finit évidemment par se produire. Pas le meilleur soir d'ailleurs. Après le diable seul sais combien de litre d'alcool et avoir joué à la pyramide avec du vin (À PROSCRIRE SI VOUS TENEZ À LA VIE!!) la substance délia les langues, et le linge aussi. Pour un aperçu de baise assez raté dans l'ensemble mais qui au lieu de laisser sur un turn-off, s'est avéré une semi-révélation.

La weirditude de la situation à fait que ça ne se s'est reproduit qu'une fois dans les mois qui ont suivi. Avec le même pattern. Incomplet. 

Des mois plus tard il a fini par être capable d'admettre ouvertement qu'il ressentait quelque chose pour moi. Et v'lan. On y était. Officiellement. Soir de brosse. Baise torride. Mais celle du lendemain matin a été des plus révélatrice.

Pas torride, pas complexe, pas fantasmagorique, mais d'une douceur et d'une intensité à vous scier les jambes en deux et à vous enlever la capacité de verbaliser quoi que ce soit. Une baise qui aurait eu une note technique de quoi, 3 sur 10, mais qui valait vraiment beaucoup plus que ça. On venait d'ouvrir une boîte de pandore.

Et ça s'est avéré être la très grande majorité du temps, pas mal tout le temps, une baise absolument incroyable.

Venant d'un gars qui ne pourrait compter sur ses baises sur les doigts des mains d'une foule dans un Future Shop un 26 décembre et qui n'avait jusque-là parlé du sexe en employant le seul et unique terme "fourrer", c'était un peu surprenant.

Encore plus sidérant de l'entendre me dire peu de temps après qu'avec moi, il ne fourre pas : Il fait l'amour. J'ai eu l'impression de manquer quelques épisodes :)

Encore plus inimaginable de l'entendre me dire, un matin cette semaine, je ne sais pas pourquoi, mais je passerais mon temps à faire l'amour avec toi. Alors que pourtant, il n'y a encore à ce jour pas eu de situation de baise inusitées ou particulières.

On est presque redus un an plus tard. Et effectivement, ni lui, ni moi, on ne se tanne de faire l'amour. Des shots ordinaires, il n'y en a pas. C'est au mieux encore à couper le souffle, au pire, largement agréable.

J'aime vraiment beaucoup trop l'embrasser. Je n'ai pas mémoire d'avoir aimé autant embrasser quelqu'un sauf mon premier chum à 12 ans avec qui j'avais gagné un concours de french pour avoir toffé 19 minutes. J'aime la sensation de sa bouche sur mon corps, de la mienne sur le sien. Je fonds à la simple sensation de ses mains sur moi. On croyait tous les deux que ça passerait, mais c'est loin d'être le cas.

Reality bite: C'est tout le reste que je ne veux pas. Je crois que l'intensité physique qu'on ressens tous les deux est forcément animée aussi par le fait qu'on s'aime, du moins, maintenant. Sauf que tout ce qui vient avec l'amour, je n'en veux pas. Vraiment pas.

Je ne veux voir personne sur MON divan, à moins d'y être avec cette personne et qu'elle soit expressément invitée à cette effet.

J'ai l'impression d'être en crise d'adolescence de l'amour et des relations de couple. Mais je sens le sommeil me gagner, je vais retourner l'embrasser, juste un peu :)

Est-ce que c'est vrai que vous voulez m'adopter???

C'est la question que l'ami de ma fille vient de me poser en chat sur faceboook... (!!!!!!)  ô_Ô

Je lui avait dit ça l'autre soir parce que je le trouvais donc ben cute et que tant qu'à avoir un gars, j'en voudrais un comme lui.

C'est assez incroyable le chemin que ça peut faire dans leur esprit!!!  Je devrais peut-être essayer d'aller m'endormir à côté de mon Intrus... Ça me tente pas. Mon père vient demain matin à 10 heures, paraît-il qu'il y a grande urgence de réparer mon moustiquaire.

Ma valeureuse grande amie a foncé, et foncé, le mot est faible, dedans en sortant du spa après un peu trop de Corona... Toute une collision. digne des essais routiers de Caterpillar.

Et mon père de dire: La y faudrait acheter des gugusses pour mettre dedans pour que le monde voit qu'il y a un moustiquaire... Voyons, le monde es-tu si con que ça?!?!?!?!?!?  Ô_ô

Je suis weird...

Je viens de lancer le défi/invitation le plus weird du monde à un gars que je ne connais pas. Je ne sais pas trop pourquoi, mais depuis le temps que je me dis que je vais le faire, parle-moi de ça du CONCRET. Action mode.

Une seule règle, s'il répond je me lance. Défi personnel. Je suis très curieuse. Vraiment très. Un jour il faudrait que je cesse de l'être...  :)

Le début de la longue fin de Ex-Mari

Pour ceux qui auraient suivi le début du roman épique je donne des informations essentielles à la compréhension de la situation actuelle.

Je ne suis plus avec Ex-Mari depuis janvier 2009. Simplement quand on aime mais que ça marche pas, et surtout, surtout, quand on est moi, on vit soit le jour de la marmotte ou soit l'histoire sans fin.

Donc Ex-Mari à toujours été dans le décor. Mon amour, mon insécurité et mon je-me-sens-donc-ben-coupable ont toujours fait en sorte que je suis jamais vraiment arrivée à mettre un point barre final, drastique et sans équivoque à cette relation-là.

Et en fille un peu profiteuse et opportuniste j'ai essayé quand même de garder le meilleur des deux mondes en préservant un peu de mon intégrité.

Et comme c'était si bien écrit dans le ciel, ce qui devait arriver arriva. L'été dernier je suis tombée enceinte d'Ex-Mari (juste après qu'il ait signé la cession pour la maison chez le notaire, dieu merci!)

Réalisation de son plus grand rêve et concrétisation de mon pire cauchemar. Et non ça n'a pas fini par ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Ça a fini plutôt par ils ne furent pas heureux n'eurent pas d'enfant. Mais ça il le savait depuis longtemps donc pas de surprise.

Ça  a signé le début de la fin de notre pas relation d'ex-conjoints. Peu de temps après j'ai commencé passer certaines nuits avec Intrus, qui est aussi un des bons amis du père de ma fille, un ami à moi, et un peu aussi par la bande un ami d'Ex-Mari.

Pas besoin de vous dire comment Ex-Mari l'a bien pris. Plusieurs mois plus tard, Ex-Mari dit encore qu'il va le tuer s'il le voit. Bon il ne l'a pas encore à fait.

Par contre, il a crissé sont linge dans le bac à recyclage et il a volé mon portable le jour avant la semaine la plus importante de ma vie pour qu'enfin quelque chose m'atteigne autant que tout le mal que je lui ai fait.

Tranquillement les choses se placent. Je vais encore faire parfois du roller avec Ex-Mari, je lui parle un peu au téléphone des fois, il essaie encore d'avoir des relations sexuelles chaque fois qu'on passe plus d'une heure ensemble dans un lieu non-public et je garde parfois mon Ex-chien quand il s'en va à l'extérieur.

Dans un avenir certain, il va retourner habiter dans sa ville natale, celle de mes fulgurantes années d'universitaire. Je crois que ce jour-là, je commencerai à vivre mon véritable deuil (du moins ce qu'il en reste) et que c'est ce moment-là qui marquera la fin finale.

mardi 2 août 2011

J'ai mal à la tête, y'a un intrus sur MON divan et je ne me comprends pas.

Je suis officiellement en vacances depuis vendredi. Officieusement depuis la semaine dernière, et de façon réaliste à temps partiel depuis février. Je crois que j'ai perdu mon coeur à l'ouvrage dans une réunion quelconque dont je n'arrive pas à me souvenir. Je l'ai peut-être avalé avec un café où une envie urgente de fumer et elle n'est jamais ressortie.

Je viens tout juste de découvrir le blog de Fuck-off qui a su mettre les mots sur ce que je ressens. Je suis donc ben écoeurée de monter (en parlant des priorités de la vie et de l'ambition).

En fait, je suis écoeurée de monter, mais je ne veux pas redescendre. Mais je ne peux pas non plus restée parkée au beau milieu de la montagne.

J'ai une belle vie. J'aime ma vie. J'aime ma famille, mes amis, ma fille (généralement), ma job, les gens avec qui je travaille (sauf des fois, sauf quelques-uns). J'aime les hommes qui m'aiment et la façon dont ils m'aiment. J'aime la conception que les gens ont de moi, j'aime ma maison, j'aime mon chien, j'aime les autres, j'aime ce que j'ai réussi à accomplir, j'aime le physique que la nature m'a fourni, bref si je continue je vais me faire changer de nom pour Narcisse et probablement mourir agressée par mon miroir.

Enfin bref, si on me demande si j'ai réussi dans la vie, avant même d'avoir 30 ans je peux assurément répondre oui. Même si j'ai tout fait à l'envers. Même si j'ai pas tout fait dans l'art des choses.

Je suis encore célibataire même si je ne l'ai pas vraiment été depuis, attendez... 6 mois en 1999. Je suis donc en couple steady depuis l'âge de 13 ans. 3 vraies relations de plus ou moins 5 ans (qui se sont toutes soldées soit par un enfant, soit par un avortement), 1 de courte durée (3 mois), 2 qui se sont terminées dès que commencées, et une qui n'a ni début ni fin.

Anyway, peu importe. L'essentiel dans ce dénombrement, c'est que je n'ai jamais vraiment ressenti le besoin ou même le désir de partager ma vie avec quelqu'un, puisque ça a toujours existé dans mon monde. J'ignore ce que ça fait. Je n'ai aucune idée de ce à quoi ressemble ce "vide" ou ce manque qui est si souvent décrit. J'ai été soit heureuse, soit je me suis sentie prise, ou trop débordante de monde.

Mais j'ai toujours dit que je voulais être toute seule. Je réalise à l'instant à quel point j'ignore peut-être que je ne le veux pas tant que ça. En fait je constate que je ne veux peut-être pas ça, mais que j'en ressens le besoin. J'ai des démons à affronter... Et c'est ce combat que je dois mener seule.

En attendant, y'a un intrus sur MON divan. Un intrus qui m'aime vraiment, qui remue ciel et terre pour me démontrer la force et la solidité de cet amour-là. Un intrus que j'aime aussi. Mais un intrus tout de même.

Pendant ce temps-là, le meilleur ami d'intrus m'envoie des sms pour valider si son sex-apeal est assez puissant pour que j'aille prendre un verre, et probablement mon pied, avec lui. Il faut dire que j'ai un peu poussé ma luck avec son meilleur ami qui aurait été un choix de chasse potentiel en cas d'urgent besoin d'assouvir mes bas-instincts.

Il faut aussi dire que j'ai, pour la 150 fois depuis 9 mois, dit à Intrus la semaine dernière que je ne voulais plus le voir et que j'aillais coucher avec plein d'autres gars jusqu'à ce que je me tanne assez pour vouloir véritablement être en couple. J'ai aussi dit à Intrus que je voulais coucher avec 2 gars en même temps et que tant qu'à le faire, valait mieux que ce soit avec au moins un que je connais.

Ben croyez-le ou non, je l'ai eu 2 jours plus tard mon threesome à 2 gars! (!!!) avec rien de moins que ce meilleur ami en question avec qui je voulais déjà coucher potentiellement. Il faut dire qu'Intrus voulait négocier ça contre mon engagement dans une véritable relation de couple officielle.  Mais que malheureusement, même si c'est fait, ce n'était pas ça le contrat.

Il faut aussi dire que j'ai un peu abusé de ma quintessence de femme pour allumer ce meilleur ami.
MAIS il faut dire que j'ai été prise de forts remords de conscience. Assez pour avouer la vérité la vraie à Intrus. C'est-à-dire : J'ai envie de coucher avec ton meilleur ami, et manquer de conscience ou juste pas t'aimer au moins un peu, je le ferais.

Et malheureusement, comme c'est souvent le cas dans le monde des hommes, c'est pas ton amitié avec meilleur ami qui semble vouloir l'arrêter. J'ai répondu à une de mes questions existentielle, il me reste un peu d'intégrité et de franchise.

Il faut dire qu'Intrus a pas trouvé ça drôle pantoute, mes murs de chambre peuvent en témoigner! Il faut dire que je comprends, que j'y ai pas été avec le dos de la matraque non plus. Mais j'ai été, "quand même" très honnête. Seulement, j'ai pas élaboré avec tous les détails gras comment j'ai réussi à hypnotiser son meilleur ami. J'arrive encore à me sentir coupable :)


Ben voilà. Intrus vient de gagner un titre officiel dans ma biographie épique de blogueuse inconstante.







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lundi 1 août 2011

Le temps presse et je suis une imbécile. (Ou le blog de mes vacances)

Bon,

14:07 - Wouaaaaaaaaaahhhh!!! Ça va être long faire un update sur tout ce qui s'est passé dans la dernière année et demie!!! :)

Rapide débriefing :

- Ex-Mari est vraiment en train de devenir un vrai ex après avoir vu son rêve y exploser dans la face l'été dernier.

- Il a aussi passé proche (et rêve ouvertement encore de) faire exploser la face du gars de ma gang d'amis avec qui je couche depuis un boutte.

- Je suis retournée à mon travail d'enfer qui s'est révélé être une expérience professionnelle très gratifiante et pleine de réalisations (je suis sérieuse! :P)

- J'ai des amis chansonniers de bars avec qui tout est trépidant mais j'ai pas le temps de tout raconter maintenant.

- Je suis célibataire mais mon lit est encore un maudit guichet fermé... (fera l'objet d'un interminable post).

- Pour des raisons encore très obscure, les hommes qui veulent une relation avec moi sont vraiment prêts à faire n'importe quoi et ça me sidère.

- J'en ai pas assez sur les bras j'ai commencé un MBA exécutif. J'avais pas vu le EXÉCUTIF clignotant rouge avec un warning alarm bruyant je pense)

- Un enfant, à 14 ans, c'est vraiment pas mieux qu'à 13 ans.!!! :(  :(

- Mon chien s'assagit, dieu doit exister.

- Ça me manque, écrire...

Je dois être à la caisse avant 3 heures (si ils n'ont pas changé les heures d'ouvertures pour fermé à midi), puis au bureau, puisque dans mon monde vacances c'est un mot plutôt imprécis. J'ai du ménage à faire, du magasinage, des maths, pis.. ah... ouin, être en vacances!!! :D

Un an et demi plus tard... Et même pas dans les maritimes...

J'ai passé un an et demi sans rien écrire. J'avais pourtant l'impression que c'était hier. Le temps passe vite. Je veux vraiment écrire mais je sais pas sur quoi... Je vais commencer par me relire...

lundi 22 mars 2010

Meutre avec préméditation, longue préméditation...

J'ai vaguement parlé de mon arrêt de travail depuis le 8 décembre. Je ne suis toujours pas de retour. Et chaque jour qui passe fait augmenter mon angoisse de retourner dans cet enfer, et ma hargne et ma rage devient lancinante.

Mon président de Conseil d'administration m'évite depuis que je lui ai servi mes trop abrasives répliques et une argumentation vraiment trop élevée pour son calibre. Je devrais dîner avec lui demain. Je sais qu'il va me l'annuler. Et mon envie de tuer va encore prendre de l'expansion. Il ne reste déjà plus de place pour grand chose. Et croyez-moi, ce n'est pas sur moi que ça va exploser.

Je retourne ruminer avec le playstation. Joie. Ça calme mon agressivité. À suivre...